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Paroles de motards : Interview de la Poirsouille Endurance Team

Pour faire une nouvelle fois écho au dossier de Juin dernier qui portait sur la pratique de la piste à moto et son intérêt dans le domaine de la prévention et de la formation, et après le récit de la première expérience de Florian, je laisse aujourd’hui la parole à Xavier et Sébastien. Ces deux copains sont les membres de la « Poirsouille Endurance Team« , une équipe de pilotes amateurs qui préparent leur toute première course d’endurance.


Deux motards « comme les autres », n’ayant bénéficié d’aucun « piston » dans le milieu de la compétition moto, qui se sont pris de passion pour la piste après avoir tâté du circuit avec leur machines de route, au point de finir par s’offrir des machines réservées à cette pratique et d’envisager de participer à une course.

Quels motards sont-ils, comment en sont-ils venus un jour à aller rouler sur piste… Ils nous expliqueront aussi qu’il n’y a pas besoin d’être un « pro » pour pouvoir s’amuser et apprendre.
Un parcours qui pourra peut-être, je l’espère, inciter certains à s’essayer à leurs tours à la piste, que ce soit pour simplement affûter leur compétences à moto ou pourquoi pas, comme Xavier et Sébastien, participer aussi un jour à une compétition.

Le Moniteur Hors Des Clous : Salut à vous deux ! Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, je vous laisse vous présenter en quelques mots, vous et votre relation.

Xavier : je suis un heureux mais fatigué papa de deux adorables monstres. Et dans la vraie vie je bosse pour une grosse boîte, où je gère une équipe. Ouais j’suis un méchant chef qui tape les gars, sauf quand ils rapportent des croissants.

Sébastien : J’ai 34 ans, je suis ingénieur en informatique, et j’ai plein de temps pour m’occuper des filles de Xavier.

On se connait depuis une dizaine d’années, mais notre rencontre n’a rien à voir avec la moto vu que nous nous sommes connus au club d’Ultimate Frisbee de la région (oui, personne ne connaît l’ultimate frisbee).

LMDHC : Parlons moto, vous avez le permis depuis combien de temps ? Quel est, dans les grandes lignes, votre parcours motocycliste ? Vous avez commencé à rouler sur route ou sur piste / Tout terrain ?

Xavier : j’ai passé le permis en 2005, pas par hasard mais presque. Je ne viens pas du tout d’une famille de motards mais je me disais qu’un jour j’aimerai bien passer le permis moto. Comme ça, parce que ça avait l’air sympa. Même si je n’étais jamais monté sur un deux roues motorisé avant. Puis à la fin de mes études j’ai eu l’occasion de monter deux fois derrière des copains, en ville. J’ai profité de mon stage de fin d’études pour m’inscrire et profiter de la validité de mon code. Heureusement que j’ai eu la circu du premier coup, sinon j’aurai dû repasser le code.
A partir de là j’ai collectionné les motos. Faut dire que j’ai aussi converti chérie qui n’était pas du tout motarde à la base, et qui a commencé comme mon SdS.
Ma première fut une magnifique XJ600N rouge. Puis quand ma chérie a eu son permis, on a rajouté une Kawasaki ER6-N. Après, on a changé régulièrement et on a eu, dans l’ordre: Suzuki SV650S, Triumph Street Triple R, Honda CB1000R, KTM Duke 690, Kawasaki ZX6R de 2000, Kawasaki GPZ500. Sauf que les deux dernières sont mortes à un mois d’écart. On a alors acheté une bécane full piste (encore une ZX-6R), et on a rajouté une Honda Hornet. Depuis, on a toujours la Hornet mais la petite mamie a fait de la place à la plus belle des CBR1000RR.
Je n’ai pas encore goûté à la terre mais ça fait parti de ma TODO list.
Côté voyages, on a bien profité avec ma chérie, en particulier avec deux séjours en Corse, et deux tours de France. Ça nous a d’ailleurs permis de découvrir l’Auvergne, et on va essayer de se faire une semaine moto sans les gamines pour y retourner.


Sébastien :
J’ai découvert la moto grâce à Xavier. C’était un monde qui m’était totalement étranger, les premières fois en SdS furent pour le moins éprouvantes. Mais un séjour en Corse en passager m’a donné le déclic : c’est vraiment dommage de passer une balade sur des routes magnifiques sans pouvoir mener la machine. J’ai donc repassé le code, puis le permis, c’était il y a 5 ans. J’ai eu une Suzuki SV650S, et je roule en Kawasaki ZX6R sur route et bien sûr en CBR 1000RR sur piste.

LMDHC : Votre première fois sur piste, c’était quand et surtout comment ça s’est passé ?
Vous avez tout de suite eu un déclic qui vous a poussé à aller plus loin ? Et pourquoi choisir l’endurance ?

Xavier : Concernant la piste, j’ai essayé avec un stage au Luc. Pas super, on a bossé virage par virage et au final très peu roulé. Un peu frustrant. Puis j’ai roulé une fois ou deux par an. Puis un peu plus. Puis j’ai eu une moto que je passais en poly avant chaque journée piste. Puis j’ai eu une pure pistarde. C’est venu tout seul.

Sébastien : J’ai commencé la piste sur ma SV, avec un stage organisé par Tortue Team sur le circuit du Luc. Au début je n’étais pas vraiment dans mon élément. mais grâce aux conseils des coachs, et aux encouragements de Xavier j’ai pu surmonter mes appréhensions. La piste c’est un univers riche en sensations mais assez exigeant si on veut progresser. C’est ce qui m’a plu dans cette discipline.

Au final, on a eu envie de se mesurer, et quoi de mieux que la course pour ça. On pourrait dire qu’on a choisi l’endurance parce qu’on n’est pas des rapides, mais on préfère l’autre version : l’endurance, ce n’est pas un pilote et sa machine, c’est une équipe. Il faut trouver des réglages qui vont aux deux pilotes, savoir échanger, et savoir faire confiance aux autres.

LMDHC : Parlez-nous un peu de l’investissement en temps (et en argent) que ça demande ? (Pour débuter, puis pour aller plus loin si l’envie s’en fait sentir)
A quel moment on se dit que ça serait bien de s’offrir des machines et de l’équipement dédié à la pratique ?

Pour goûter à la piste, ça ne coûte pas grand chose : une inscription à une journée piste ou un stage, une location de combi et hop, on peut aller pister. Il vaut mieux avoir de bons pneus quand même mais pas besoin d’avoir des gommes hyper sport pour débuter.

Par contre, dès qu’on commence à se prendre au jeu, le budget augmente et il faut faire des choix.
On a tous les deux arrêté la compétition en Ultimate Frisbee pour se consacrer à la moto.
Pour ce qui est d’acheter une moto dédié à la piste, le déclic a été d’en avoir marre de changer les carénages pour des polys avant chaque roulage et faire l’inverse le lendemain. Car ruiner ses carénages coûte cher donc on faisait l’échange. Sauf qu’à un moment, vu ce qu’on roulait sur piste, on a décidé d’avoir des motos dédiées à la piste.

On a dû aussi se mettre à la mécanique (légère) : entretien, vidanges, purges de liquide de frein, changement de pneus, changement de pièces, synchro carbu (facile), changement des roulements de direction (moins facile). C’est quand même moins stressant de bricoler sur une moto quand on sait qu’on n’en a pas absolument besoin le lendemain matin pour aller bosser.

LMDHC : Des conseils au motard lambda qui voudrait aller faire un tour sur piste ? Est-ce que c’est vraiment cher, dangereux, etc ? Qu’est-ce qu’il faut prévoir (Équipement, préparation moto, préparation physique) ?

Pour une première fois, il ne faut pas grand chose: des pneus en bon état, de l’essence, du scotch pour les phares et hop, on peut aller pister.
Bien entendu, il faut une combinaison cuir une ou deux pièces, mais certaines organisations proposent de la louer pour la journée. N’importe quel roadster (ou sportive bien entendu) est adaptée pour découvrir la piste. Mais on peut aussi se faire plaisir en trail routier ou en Supermotard. On a même déjà vu un gars en Triump Rocket III sur piste !

Concernant le tarif, le gros de la journée est l’inscription, surtout si on décide de commencer par un stage encadré. Dans ce cas il faut compter entre 150 et 250 euros d’inscription.
Pour une journée simple, ça varie entre 90 et 140 euros.
Pour la préparation physique, pas de prérequis spécifique. Par contre, une bonne condition physique vous aidera à plus profiter de la journée. Surtout au début, on a tendance à forcer et à se crisper, ce qui bouffe beaucoup d’énergie.

Concernant le danger : on pense tous les deux que rouler sur piste est plus sécurisé que sur route. OK vous poussez votre bécane et vous-même dans vos limites, mais l’environnement est maîtrisé : le revêtement est nickel, tous les circuits ont des infrastructures adaptées, un médecin est obligatoirement sur place et les organisateurs s’assurent que les règles de sécurité sont comprises et appliquées. Xavier l’a même déjà testé, et il peut le confirmer: il n’avait pas fini de glisser qu’une commissaire de piste était à côté de lui.

LMDHC : Beaucoup craignent d’aller rouler sur piste, de peur de s’y retrouver dans un milieu un peu trop “élitiste” (notamment de par l’aspect “pro” de la compétition perçue dans les médias), mais quelle est la « vraie » image de la piste en dehors des milieux professionnels ?

On a été pareil. Quand tu débarques avec ta moto de route et que tu te retrouves face à des pistards avec barnum et bécane full piste, ça fait peur. Mais il ne faut pas. Xavier a une anecdote assez caractéristique de l’esprit piste

Xavier : Ça devait être ma deuxième ou troisième journée piste, et ça se déroulait au Circuit de Bresse. On l’avait fait pendant nos vacances moto avec ma chérie. Et le lendemain on devait descendre dans le sud avec les motos. J’étais jeune et fier avec ma SV (oui, on peut aussi dire con 😉 ). Le sol était trempé suite à un orage. Je fais le premier tour de chauffe et puis je vois un mec partir, et là je me dis “faut pas déconner, je vais pas me laisser pourrir”. Ben j’ai pas passé le virage suivant. Pas de dégât, juste un sélecteur cassé, et un ego froissé.
De retour dans les paddocks, des gens que je ne connaissais pas m’ont aidé à réparer, et m’ont encouragé à retourner sur piste, même si c’était pour me traîner, pour surmonter mon appréhension.
Alors oui, certains pistards peuvent regarder de haut les débutants, mais globalement, l’esprit motard est encore bien vivant sur les paddocks.

LMDHC : Et au motard qui a déjà posé ses roues sur piste “pour le fun” et qui voudrait se lancer dans quelque chose de plus compétitif, vous lui diriez quoi ?

De s’entourer. Oui on peut on s’en sortir tout seul, mais à plusieurs c’est vachement plus agréable et motivant.
Et aussi s’entraîner : rouler, le plus possible. Mais aussi physiquement pour ne pas subir les roulages.

LMDHC : Vous vous êtes donc mis en tête de participer à une course d’endurance en 2016, course malheureusement annulée au dernier moment faute de participants inscrits.
Dans cette optique, quelle a été la démarche et le travail qui avait été nécessaire pour être prêt pour le mois d’août dernier ? Vu que le projet est reporté à 2017, qu’est-ce que vous prévoyez de faire en plus d’ici là pour vous y préparer ?

Pour la course, la préparation avait plusieurs axes :

La moto : il fallait la mettre en conformité avec le règlement. Pas grand chose vu que nos bécanes étaient déjà bien préparées, mais un peu de boulot quand même. Puis accessoirement, on a fait faire la plus belle déco du monde.

Les pilotes : rouler, encore rouler. Puis inscription à la salle de sport avec un coach qui nous a fait un programme adapté à notre objectif. On est à trois séances de sport par semaine.

Les ravitaillements : une endurance se joue surtout lors des ravitaillements. On a décidé de faire une course à la française (avec une seule moto) donc il fallait que l’équipe s’entraîne à changer des pneus le plus rapidement possible sans faire d’erreur.

Les partenaires : “la moto est un sport de riche pratiqué par des pauvres” a coutume de dire un bon ami. Trouver des partenaires permet d’aborder la course dans de meilleurs conditions.

Pour 2017, rien de plus de prévu, si ce n’est s’entraîner, encore et encore.

 

LMDHC : En plus de l’endurance avec les CBR, il y a d’autres choses de prévues ? Du genre avec de plus petites cylindrées ?

Tout à fait. L’endurance gros cube en France devient compliquée. La FFM a repris le CFE avec le succès qu’on a pu voir.
L’autre organisateur, O3Z, a des soucis aussi et a priori ne va pas reconduire en 2017. Il y a des infos comme quoi Michelin reprendrait le truc mais on n’a pas encore de nouvelles.
Donc, suite à une course qui va être réalisée au Luc en 125, on a décidé de se lancer dans de l’endurance Power 25. On compte faire deux ou trois courses dans cette catégorie. Et peut être viser une endurance très longue en 2018 😉

 

LMDHC : A côté de ça, vous avez monté une association. Pourquoi et comment ? Qu’est-ce que ça pourrait apporter au néophyte qui voudrait participer ?

L’association est un projet à long terme. On veut pouvoir faire bénéficier au plus grand nombre de notre expérience de “pistards éclairés”. On a donc écrit les statuts de l’association dans ce sens : “Faire découvrir et promouvoir la pratique de la moto sur piste ou sur route, en amateur et en compétition, notamment par des conseils, un accompagnement et une aide logistique.”

A noter que nous ne dirigeons pas nous même l’association. Elle pourra servir à nous soutenir dans nos projets de courses, notamment dans la recherche de partenaires, mais elle doit aussi servir à d’autres. Et puis on n’aurait pas le temps de s’en occuper.
L’association est en cours de création, et ne demandera qu’à prendre forme et grandir dans les mois et années à venir. Tout le monde est le bienvenu, avec ses projets et ses envies, et nous pourrons voir dans quelle mesure nous pouvons y contribuer.


LMDHC : Pour ceux qui souhaiteraient vous aider ou v
ous soutenir, comment peuvent-ils faire ?

Nous le dire 🙂
Ça va sembler très bisounours, mais savoir qu’on a des gens qui nous soutiennent, ça aide beaucoup. En particulier lors de l’annulation de la course, les gens ont vraiment été adorables avec nous.

De manière plus matérielle, il y a plusieurs moyens de nous aider. Déjà financièrement. On essaye de mettre en place des choses qui marchent dans les deux sens, on se voit mal demander à des gens juste de l’argent.
C’est pour ça que pour 2017 on a donné de nos corps et fait de superbes (oui, on est objectif) calendriers. Ces calendriers ont donc un double objectif: nous aider à financer 2017, mais aussi montrer aux gens l’envers du décor, les choses qui sont importantes pour nous. On a même tenté de faire un truc sexy sans être vulgaire.

Après, on aura besoin d’aide sur les compétences. On bosse tous les deux dans l’informatique et les seuls fers à souder qu’on a jamais utilisés sont ceux à l’étain. Pas super pratique quand tu veux te fabriquer une patte de déport. Ça sera des besoins ponctuels de compétence, mais ça nous aiderait énormément.

LMDHC : On l’a vu dans le dossier “piste et sécurité routière”, ceux qui pratiquent la piste sont très majoritairement beaucoup plus “zen” sur la route. Vous qui roulez également sur route, vous confirmez ? Comment a évolué votre conduite depuis que vous roulez sur piste ? Qu’est-ce que la piste permet d’apprendre pour la conduite sur route selon vous ?

Sébastien : je ne dirais pas que je suis devenu plus zen, je ne suis pas quelqu’un qui avait besoin de la piste pour exprimer des excès d’enthousiasme ! Au contraire j’étais très stressé sur route et la piste m’a appris à devenir plus serein et plus confiant en ma machine. Et du coup sur route, je sais que je n’ai rien à prouver.
Si vous roulez sur piste avec votre moto de route, vous apprendrez à mieux connaître ses comportements, et vous aurez aussi l’occasion d’affiner ses réglages. La piste m’a aussi appris à porter mon regard au loin et ainsi mieux anticiper les situations.

Xavier : Quand j’ai envie de faire les freins aux caisses, je sais qu’il est temps de retourner sur piste !
Blague à part, la piste m’a aidé à mieux connaître la moto, et surtout à avoir un endroit où je peux m’éclater en toute sécurité. Je n’ai jamais posé le genou sur route alors que je le pose dès le premier virage sur piste (attention, on a des couvertures chauffantes, donc les pneus sont déjà chauds).
Bizarrement je suis plus serein à 200 en bout de ligne droite qu’à 30 en remontant des files de voitures 😉

LMDHC : Toujours dans ce même dossier, on constatait que certains pistards (pourtant non-professionnels) abandonnent la moto sur route pour se recentrer uniquement sur la piste, qu’est-ce que vous en pensez ?

Xavier : des fois je suis tenté, vu le peu de balades que je fais encore. Mais je ne me vois pas rouler uniquement une à deux fois par mois pendant 8 mois. Donc je prends la moto au quotidien, ce qui est pratique et qui me fait gagner du temps. Puis ça fait du bien de sortir du boulot, rouler un peu, visière ouverte, sentir le vent.
Et des fois j’ai même le temps d’aller rouler entre midi ou deux (vive le sud) et de faire une balade 🙂
Donc je comprends que certains arrêtent la moto sur route, mais moi je ne pourrai pas.

Sébastien : Je ne suis pas un “roule toujours”. Mais j’aime prendre la moto régulièrement pour aller au boulot ou faire une petite balade, pour s’échapper un peu du quotidien.

Le tracé du Circuit du Luc (Circuit du Var) – Photo Google Maps

LMDHC : Un petit mot pour la fin ? Où les gens pourront vous voir rouler début 2017 et éventuellement venir discuter avec vous ?

On est encore en attente de dates pour faire notre planning, mais on a déjà un rendez vous à ne pas manquer: notre première course !
Elle aura lieu sur le circuit du Luc le 5 mars.
Il ne faut pas hésiter à venir nous encourager !

 

Vous pouvez retrouver Xavier et Sébastien sur Twitter ici et ici, sur Facebook, et bien sûr sur leur site.

Si l’idée d’aller faire un tour sur piste vous a déjà traversé l’esprit, j’espère que cette interview vous aura permis de vous faire une idée un peu plus précise de ce qui vous attends.
C’était aussi surtout l’occasion de voir qu’il n’y a pas de prérequis particulier pour pouvoir s’essayer à cette pratique, qui n’est pas uniquement réservée aux motards expérimentés ayant des centaines de milliers de kilomètres au compteur, ou encore aux pros ayant commencé à s’entraîner dès le berceau, poussés par une famille déjà dans le milieu depuis longtemps.
L’objectif premier reste de prendre du plaisir peu importe son niveau, et d’apprendre tout en s’amusant, ce qui demeure la plus efficace des pédagogies.
Et si d’aventure vous veniez à y prendre goût à l’instar de Xavier et Sébastien, de multiples possibilités existent pour pouvoir évoluer en compétition, à tous les niveaux.

Que ce soit pour les soutenir ou obtenir d’avantage d’informations, n’hésitez pas à aller discuter avec les membres de la Poirsouille Endurance Team ou d’autres pistards. Que ce soit sur le web ou sur les circuits, l’esprit motard est là et ils se feront toujours une joie de partager un moment avec vous !

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